A l’occasion de la journée internationale des infirmières et des infirmiers, rencontre avec Carline, Aurélie, Ibtissem et Cathia qui exercent auprès des patients du service d’hépatologie de l’hôpital Beaujon.
Parlez-nous de votre métier d’infirmière au sein du service d’hépatologie de l’hôpital Beaujon.
« L’hépatologie, c’est un service très polyvalent : en matière de soins, de pathologies, de patients… C’est cette diversité qui me plaît énormément. En tant qu’infirmière, pour évoluer dans mes pratiques, je suis très épaulée par le reste de l’équipe : par les autres infirmières, par la cadre, par les aides-soignants, par les médecins… On est tous très pédagogues. Je suis dans ce service depuis 3 ans et je l’aime beaucoup. »
Carline, infirmière.
« J’ai choisi l’hôpital Beaujon pour son expertise dans les pathologies de l’appareil digestif. En 15 ans à l’hôpital Beaujon, j’ai travaillé dans différents domaines dans le digestif qui m’intéressaient. J’ai démarré en tant qu’infirmière de soins, en salle. C’était génial, j’ai beaucoup évolué et progressé au contact des patients. Et aujourd’hui, je suis sur un poste d’infirmière coordinatrice de transplantation hépatique. C’est un poste très intéressant, dans un super service qui a été rénové récemment, donc les locaux sont très agréables, équipés de matériels de pointe et nous disposons de nombreux traitements. »
Aurélie, infirmière coordinatrice de transplantation hépatique.
« J’ai réalisé mon stage pré-professionnel au sein du service d’hépatologie de l’hôpital Beaujon et comme il s’était très bien passé, j’ai voulu rester. »
Cathia, infirmière au bloc de cathétérisme hépatique.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vos spécialités respectives ?
« Etre infirmière au sein du service d’hépatologie, c’est accompagner un patient, avant, pendant et après une greffe, c’est être sur une prise en charge de A à Z : c’est réaliser des bilans pré et post-greffe, c’est collaborer avec le service de réanimation hépato-digestive, l’imagerie médicale, l’endoscopie, c’est faire de l’éducation thérapeutique, c’est le rassurer sur les traitements… C’est donc très diversifié ! »
Carline, infirmière.
« En tant qu’infirmière coordinatrice de transplantation hépatique, je gère le parcours du patient avant sa transplantation hépatique, mais j’assure également son suivi après sa greffe. Je collabore beaucoup avec les équipes de l’hospitalisation de l’hépatologie. »
Aurélie, infirmière coordinatrice de transplantation hépatique.
« Avec Cathia, pour compléter nos connaissances antérieures, nous avons été formées pendant un mois par une infirmière du service sur le cathétérisme hépatique. J’ai beaucoup apprécié être intégrée au service en bénéficiant de cette transmission de connaissances. »
Ibtissem, infirmière au bloc de cathétérisme hépatique.
« Travailler en tant qu’infirmière au bloc de cathétérisme hépatique est un vrai plus lorsqu’on souhaite, par la suite, poursuivre sa carrière en devenant IBODE. Le cathétérisme hépatique est une machine innovante de bloc opératoire. Nous travaillons, par exemple, en stérile, avec une scopie, nous visualisons des images en 2D, nous assistons le médecin durant l’examen, nous réalisons des biopsies pour poser des diagnostics, nous faisons des prélèvements pour des protocoles… »
Cathia, infirmière au bloc de cathétérisme hépatique.
De la réalisation de soins techniques à la qualité de la relation établie avec le patient et son entourage, merci à toutes les infirmières et à tous les infirmiers de l’hôpital Beaujon, qui jouent un rôle clé dans les prises en charge, de jour comme de nuit !
La prise en charge et l’amélioration du diagnostic des pathologies de l’appareil digestif sont l’un des deux grands axes d’excellence de l’hôpital Beaujon.